Alain Refalo est bien sûr la cible privilégiée (2 jours de salaire en moins par semaine depuis le 5 janvier, opposition de l'IA à ce qu'il accède à un échelon supérieur) mais les sanctions financières et professionnelles pleuvent aussi depuis quelques jours dans l'Hérault, les Bouches-du-Rhône, l'Isère, ... retraits de salaires, retrait de charge de direction, sanctions disciplinaires, ...
    Le mouvement des désobéisseurs met en place une Caisse de Solidarité pour contrer ces sanctions disproportionnées, les rendre dérisoires et montrer la solidarité des citoyens envers les enseignants désobéisseurs.
A son tour Le Café des Vallées se lance dans la bataille : il vous propose, amis Lecteurs, de parrainer un enseignant désobéisseur et vous engager sur le long terme à compenser ses pertes de revenus consécutives à ses actions de désobéissance :
1 €, 5 €, 10 € chaque mois ... aussi longtemps qu'il ne sera pas rétabli dans ses droits !
Il vous suffit de remplir et de nous retourner la feuille de souscription jointe à cette page, accompagnée de votre chèque. C'est tout. Bien sûr, ça veut dire aussi qu'on ose également s'afficher publiquement comme soutien.

    Aujourd'hui, les versements reçus s'étalent de 5 à 20 €. Seul petit problème, quelques-uns se sont fait connaître et ont dû oublier l'enveloppe sur le coin du buffet... D'autres, par contre, sont plus prévoyants et nous ont fait parvenir plusieurs chèques, datés différemment; c'est probablement la meilleure formule pour être certain de ne pas oublier.

Merci à tous ceux qui se mobilisent en soutien financier aux désobéisseurs. La formule souscription fonctionne bien.
Où en est-on à ce jour ?
10 avril : Afin de ne pas donner d'informations trop précises au ministère sur les montants récoltés et reversés, la caisse nationale de solidarité a décidé de ne plus publier l'état des comptes.
C'est frustrant ? Tant pis. Sachez seulement que nous n'avons pas de quoi avoir honte...
Cette caisse est exclusivement utilisée pour soutenir les enseignants désobéisseurs sanctionnés financièrement. De tous côtés, les menaces passent à exécution. Notre action continue donc et doit se renforcer.